…Car ils laisseront passer la lumière
Le déconfinement, la fin prochaine du couvre feu, les beaux jours qui pointent leurs bouts du nez, rien de mieux pour se faire une expo à Paris.
Dans cet article, je vous invite à la Gaîté Lyrique. Nous allons y embarquer pour un voyage hypnotisant et reposant, guidés par le son, la lumière et les effets de perspectives.
Soyez fêlés et changez de perspective
L’exposition réalisée par l’artiste plasticien Olivier Ratsi, a puisé son inspiration (et son nom) dans la célèbre citation du scénariste et réalisateur Français Michel Audiard.
« Heureux soient les fêlés » nous fait vivre différentes expérience sensorielles au travers d’un seul fil conducteur : la perspective (visuelle et auditive).
La toute première halte de notre voyage se déroule sous une grande structure en acier. Baignée de lumière rouge pourpre, elle est suspendue comme par magie au-dessus d’une surface lisse, sombre et réfléchissante. Cette surface, que l’on perçoit comme un miroir au départ, s’avère être une fine couche d’eau nous renvoyant ainsi une réflexion nette de la perspective de la structure.
A peine arrivés à l’étage en dessous, on est tout de suite replongé dans la même ambiance musicale et artistique. On prend alors le temps d’observer les jeux de perspective qui nous sont offerts et les projections trompe l’œil mettant l’infini à l’honneur. On s’amuse également à les admirer depuis les balançoires mises à dispositions. Un moment reposant pour les yeux et le corps.
Ensuite, nous arrivons dans un petit théâtre improvisé pour la troisième étape de la visite. On s’assoit alors admirer les projections de formes géométriques à l’infini. Ces dernières sembles vivantes, à la limite du réel, et sont d’autant plus perturbantes grâce à l’univers musical parsemé d’effet Doppler. La séance vaut tout de même le coup de faire quelques minutes de queue.
Finalement, après encore quelques minutes de queue, on arrive enfin à notre dernier arrêt. L’expérience est tellement saisissante que je ne vous en dirait rien. Sachez simplement qu’elle vaut vraiment le détour. Petit aperçu ci-dessous qui j’espère attisera votre curiosité.
Mot de l’infini
Pour résumer, je vous conseille vivement la belle exposition « Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière ». J’espère vous avoir donné envie d’embarquer dans ce voyage sensoriel pour un dépaysement garanti.
Pour plus d’informations et pour réserver vos billets c’est par ici !
P.S : Il y a beaucoup de planchers en miroirs. Ne faites pas comme moi, oubliez la jupe… Après c’est vous qui voyez. Tout est, encore une fois, une question de perspective !
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